Il existe différentes façons d’exercer le métier de vendeur à domicile indépendant (VDI), cette activité de vente directe qui met au centre la relation au client. Parmi celles-ci, le statut VDI et le régime de l’auto-entrepreneur se distinguent car ils offrent à leurs bénéficiaires des démarches simplifiées pour accéder à l’indépendance. Vous êtes intéressés par la vente directe ou vous exercez déjà en tant que vendeur à domicile ? Il est possible de choisir l’une ou l’autre de ces deux formules voire de les cumuler. Zoom sur leurs avantages et leur combinaison possible dans le cadre d’une activité de VDI.
Statut VDI et régime de l’auto-entrepreneur, deux statuts simplifiés pour travailler en indépendant
Souvent confondus, le VDI et l’auto-entrepreneur représentent des formules professionnelles comparables mais différentes. Si le VDI désigne un statut juridique, le micro-entrepreneur représente, lui, un régime social et fiscal simplifié. Par ailleurs, alors que le statut de VDI a été créé en 1993 pour protéger les vendeurs à domicile indépendants, le régime de l’auto-entreprise est plus récent. Depuis sa réforme en 2016, les termes d’auto-entrepreneur et de micro-entrepreneur renvoient exactement au même régime.
🗒️ Bon à savoir : aujourd’hui, même si le terme officiel est celui de micro-entreprise, il est courant de rencontrer encore celui d’auto-entreprise/auto-entrepreneur.
Des points communs en termes d’accès à l’indépendance
Le statut VDI et le régime de la micro-entreprise offrent des avantages certains à tous les travailleurs qui souhaitent exercer une activité professionnelle de façon indépendante. Ainsi, pour débuter une activité de VDI, nul besoin de procéder à des démarches compliquées. Il vous suffit de vous mettre en contact avec la société de vente à domicile de votre choix, de signer avec elle un contrat de distribution écrit, et enfin, de déclarer votre activité à l’URSSAF. Dans le cadre de la création d’une micro-entreprise, les étapes ne sont pas très nombreuses non plus. Après avoir rempli un formulaire CERFA dédié et demandé votre numéro de SIRET à l’URSSAF, vous pourrez proposer vos produits ou services et éditer vos premières factures. Il est à noter que les deux formules peuvent aussi s’exercer, sous conditions, en parallèle d’un autre statut (salarié, CDD, chômeur, retraité…).
En termes de régime social, la vraie différence entre le VDI et le micro-entrepreneur réside dans le fait que le VDI sous statut est considéré comme un salarié. De ce fait, il dépend du régime général de la sécurité sociale, comme l’ensemble des employés. Au contraire, l’auto-entrepreneur est affilié à la sécurité sociale des indépendants. Sur le plan fiscal, le VDI et l’entrepreneur individuel sont tous deux considérés comme des indépendants. Selon les spécificités de leur activité, ils déclarent des BNC (bénéfices non commerciaux) ou des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) auprès de leur administration fiscale.
Et les différences entre vente à domicile directe et auto-entreprise
Malgré tous ces points communs, exercer une activité de VDI et travailler sous le régime de la micro-entreprise ne désignent pas tout à fait les mêmes contextes de pratique professionnelle. En effet, le statut de VDI a été créé pour offrir rapidement à des aspirants vendeurs à domicile la possibilité d’exercer leur activité en bénéficiant d’une protection juridique. Si le statut d’entrepreneur individuel rime aussi souvent avec facilité et simplicité, il renvoie à de multiples secteurs d’activité. L’auto-entrepreneur peut ainsi créer une entreprise commerciale, artisanale ou de prestations de services, bien au-delà du secteur de la vente à domicile. Alors que le vendeur à domicile indépendant est le seul maître à bord sur le plan de son organisation personnelle, le micro-entrepreneur est complètement indépendant à tous les niveaux (organisationnel, social et fiscal).
La vente à domicile vous intéresse et vous vous demandez peut-être quelle est l’option à privilégier pour vous lancer ? Voici une liste d’éléments à avoir en tête avant de répondre à cette question.
Les combinaisons possibles pour cumuler VDI et micro-entreprise
Statut VDI et micro-entreprise en parallèle
Vous êtes sous statut VDI et vous avez le projet de créer votre micro-entreprise pour diversifier votre activité professionnelle ? Votre régime social relève donc de la sécurité sociale des salariés. Vous pouvez dès lors tout à fait envisager de conserver votre statut de vendeur à domicile et démarrer en parallèle votre entreprise individuelle (EI). Dans ce cas, vous réglerez vos charges sociales selon deux canaux différents. Pour votre activité de VDI, c’est la société dont vous distribuez les produits qui prendra en charge le versement de vos cotisations. Quant à vous, vous déclarez et réglez uniquement celles qui dépendent de votre micro-entreprise.
💡 Le saviez-vous ?
Si vous avez obtenu pendant 3 années consécutives une rémunération annuelle brute supérieure à 50 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 21 996 en 2023), vous devrez troquer votre statut de de VDI pour celui d’agent commercial, un statut proche sur le plan juridique.
VDI en tant qu’indépendant au sein de sa micro entreprise
Si vous souhaitez être entièrement autonome, vous avez le choix d’intégrer votre activité de VDI au sein de votre micro-entreprise. Vous cotisez à la sécurité sociale des indépendants et vous exercez en dehors du statut VDI ? C’est une possibilité qui s’offre dès lors à vous. Dans ce cas de figure, vous exercez votre activité de vente directe et celle de votre micro-entreprise au sein d’une seule et même entreprise. C’est alors vous et vous seul qui versez vos cotisations et contributions sociales sur la base de votre chiffre d’affaires hors taxes.
Les avantages du statut de VDI pour se lancer dans la vente directe
Si vous souhaitez simplement vous lancer dans la vente à domicile en parallèle ou non d’une autre activité, pourquoi ne pas commencer par devenir VDI mandataire ? Chez Oika Oika, nous avons privilégié ce statut pour nos collaborateurs car il réunit le mieux sécurité et indépendance. Démarches administratives simplifiées, flexibilité, aucune condition de diplôme ou d’expérience préalable… Une infinité d’avantages s’offre à vous. Jugez plutôt.
En l’adoptant, vous n’êtes aucunement soumis à un lien de subordination à notre entreprise. Le contrat que vous signez avec elle vous donne le droit de vendre nos produits auprès de particuliers mais il ne nous donne absolument pas celui de gérer votre emploi du temps. Vous organisez vos différentes missions exactement comme vous l’entendez. Pour autant, sur le plan social, vous bénéficiez du régime général de la sécurité sociale comme n’importe quel salarié. Sans mentionner toutes les autres raisons qui font de ce statut une aubaine ! Vous aurez tout le temps de réfléchir à une façon de devenir encore plus autonome, pourquoi pas au sein d’une auto-entreprise, dans un second temps !
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